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Gôshu, le violoncelliste

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Gôshu, le violoncelliste est un conte du poète Kenji Miyazawa, illustré par Mitsukai In’ki et édité chez Ynnis Éditions. Sorti en 1934, ce conte a été adapté en film d’animation plusieurs fois, la dernière étant celle du grand Isao Takahata en 1982 (Studio Oh ! Production) et co-fondateur des Studio Ghibli.

Visuel du conte Gôshu le violoncelliste sur un violoncelle

L’action se passe au Japon du début du XIXe siècle. Gôshu, fait partie d’un orchestre symphonique et le chef d’orchestre est sans cesse en train de le réprimander :

Le violoncelle est en retard !

Le violoncelle ! Tu ne joues pas juste, c’est exaspérant ! Tu crois vraiment que j’ai le temps de t’apprendre la gamme ?

Pauvre Gôshu, des efforts il en faisait… Cela venait-il de son violoncelle qui était vieux et troué ?

Le temps était compté, il ne restait que 10 jours avant le concert où l’orchestre Vénus devait interpréter la Sixième Symphonie. Il ne restait plus qu’à continuer à travailler d’arrache-pied.

Rentré chez lui, Gôshu joua sans s’arrêter, inlassablement, jusqu’à ne plus savoir depuis combien de temps il répétait. Quand tout à coup :

Toc Toc !

Un gros chat rentra chez lui avec une tomate pas complétement mûre dans la bouche. Après lui avoir déposé à ces pieds, il lui demanda :

Pourquoi ne pas plutôt nous interpréter Rêverie de Schumann ? Je suis tout ouïe.

Vous aussi, vous êtes étonné ? Et bien oui, ce chat parle, et en même temps, nous sommes dans un conte, donc il n’y a rien d’extraordinaire que les animaux puissent parler, et cela ne semble pas perturber Gôshu.

Et il n’y a pas que le chat qui vient le voir, il y a aussi …

Non !

Vous le découvrirez en lisant ce petit conte, où l’on découvre les pouvoirs de la musique, mais aussi que la persévérance paye. Il nous apprend l’importance de la confiance en soi.

A la fin de ce conte, il y a un entretien avec Edgar Moreau, jeune violoncelliste de 30 ans, plusieurs fois primé, qui est très intéressant. Il fait le lien entre le conte et la réalité par rapport à la pratique d’un instrument, aux difficultés rencontrées par les musiciens, au partage des émotions…

Ce conte est à lire absolument que l’on soit musiciens ou non, et que l’on soit jeune ou non. C’est une belle leçon de vie.

Et maintenant, retrouvez les différentes parties du violoncelle :

Carte d’identité de l’album :

                  • Titre : Gôshu, le violoncelliste
                  • Titre original : Serihiki no Göshu
                  • Auteur: Kenji Miyazawa
                  • Illustrateur: Mitsukai In’ki
                  • Traducteur : Déborah Pierret Watanabe
                  • Editeur : Ynnis Éditions
                  • Collection : Romans Ynnis
                  • EAN : 9782376970576
                  • Date d’éditions : 2019
                  • Nombre de pages : 63
                  • Dimensions : 210mm x 150mm
                  • Prix : 9,95 €

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